Banque Mondiale
La méthodologie statistique utilisée pour la construction des indicateurs mondiaux de la gouvernance est connue sous le nom du modèle des composantes non observées sur trois étapes (i) standardiser les données des sources très diverses en unités comparables, (ii) construire un indicateur agrégé de la gouvernance en tant que moyenne pondérée de la source sous-jacente et (iii) construire des marges d'erreur qui reflètent l'imprécision inévitable dans la mesure de la gouvernance.
Indice « contrôle de la corruption » est l’un des six indices de gouvernance de la Banque Mondiale. Il met en évidence la capacité d’un pays à lutter contre la corruption. Il est plus utilisé vu qu’un certain nombre de chercheurs considèrent qu’il est le plus approprié à des comparaisons dans le temps et entre les pays. Cet indice varie entre -2,5 (très corrompu) et 2,5 (moins corrompu).
C’est un indicateur composite ou désagrégé car il est élaboré à partir de résultats d’enquêtes et de ratings d’experts portant sur la corruption et les autres aspects de la gouvernance. Le principe fondamental de construction de ces indicateurs est le suivant : rééchelonner les données disponibles et en calculer la moyenne.
Trente-deux sources de données existantes qui font connaître les points de vue et les expériences des citoyens, des entrepreneurs et des experts dans les secteurs public et privé et celui des ONG partout dans le monde, sur la qualité des différents aspects de la gouvernance.
Le Maroc a enregistré une progression en termes de note sur l’ensemble des indicateurs WGI. Le Maroc a enregistré une progression en termes de classement sur cinq indicateurs parmi les six indicateurs WGI.
Le Maroc continue sa notation négative enregistrée depuis le début des années 2000. Pour l’ensemble des indicateurs, le Maroc est toujours dans la moitie inférieur du classement.
L’indicateur « Contrôle de corruption » a enregistré la meilleure progression du classement en gagnant 2.94 rangs.
La première fois depuis 2016 que le Maroc enregistre une progression sur l’indicateur « Contrôle de la Corruption ».
Sur les Dix sources utilisées dans le calcul de la note du Maroc sur l’indicateur « Contrôle de la Corruption », le Maroc a progressé sur trois sources et a reculé sur une seule source.
(*) Pour un pays donné, l’indice varie entre -2,5 (Faible niveau de contrôle de corruption) et 2,5 (niveau élevé de contrôle de corruption).