Fiche descriptive

Organisme producteur

Transparency International

Objectif

L’IPC note et classe les pays/territoires en fonction du degré de corruption présent dans le secteur public d’un pays tel qu’il est perçu par les experts et les chefs d’entreprise. Il s’agit d’un indice composite, une combinaison de 13 enquêtes et évaluations de la corruption, rassemblées par une variété d’institutions réputées.

Utilité et utilisation

  • Faire prendre conscience

  • Alimenter la recherche académique

  • Plaidoyer, politique de réforme

  • Diagnostic (Viser l’action)

  • Suivi et évaluation des politiques

 Aspects mesurés

TI retient uniquement la corruption dans le secteur public. L'ONG définit la corruption comme « l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel ».

Fréquence de production

Annuel.

Méthodologie de calcul

L’IPC mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans plus de 180 pays et territoires. À partir de 13 enquêtes basées sur des évaluations d’experts et de gens d’affaires, chaque pays se voit attribuer un score allant de zéro (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu).

  • Sélection des sources de données : chaque source de données doit remplir les critères suivants afin d’être considérée comme une source valable pour construire l’indice de perception de la corruption :
    • Mesurer la perception de la corruption du secteur public ;
    • Se baser sur une méthodologie fiable et valide, qui classe et note plusieurs pays selon la même échelle ;
    • Provenir d’une institution crédible et être répétée régulièrement ;
    • Permettre une variation suffisante entre les notes pour pouvoir différencier les pays.
    • L’IPC est calculé en utilisant 13 différentes sources de données provenant de 13 institutions qui enregistrent les perceptions de la corruption sur un an (7 sources pour le Maroc).
  • Standardisation des sources de données sur une échelle allant de 0 à 100 ; 0 correspondant au plus haut niveau de corruption perçue et 100 correspondants au plus bas niveau de corruption perçue. On soustrait pour cela aux différentes notes d’un ensemble de données la moyenne de l’ensemble ensuite on divise par l’écart-type. Les notes z obtenues sont ensuite ajustées pour avoir une moyenne d’environ 45 et un écart-type d’environ 20, afin que l’ensemble de données corresponde à l’échelle de 0 à 100 de l’IPC. La moyenne et les écarts-types utilisés sont calculés sur la base de l’indice de l’année dernière, afin que les résultats ainsi remis à l’échelle soient comparables d’une année à l’autre, avec l’année dernière comme année de référence.
  • Calcul de la note moyenne : pour qu’un pays ou un territoire figure dans l’IPC, trois sources au minimum doivent l’avoir évalué. La note du pays dans l’IPC est alors calculée en faisant la moyenne des notes standardisées disponibles pour ce pays ou territoire. Les notes sont arrondies à des nombres entiers.
  • Indiquer la marge d’erreur : l’IPC est accompagné d’une erreur type et d’un intervalle de confiance associés à la note, qui indiquent la variation dans les notes des sources de données disponibles pour ce pays ou territoire.

Note synthétique

Transparency International a publié fin janvier, son rapport sur les efforts de la lutte contre la corruption dans le monde, au titre de l’année 2023. En 2018, le Maroc se classait au 73ème rang parmi 180 pays dans l'Indice de Perception de la Corruption de TI, avec une note de 43 sur 100. Cette performance était notamment liée à l'adoption de la loi sur le droit d'accès à l'information et à l'adhésion au Partenariat pour un gouvernement ouvert. Cependant, depuis lors, le pays a connu une dégradation dans ce classement.

Evolution temporelle du Maroc

(*) Un score élevé indique un niveau faible de perception de corruption.

Position régionale du Maroc

  • Région MENA

 

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  • Afrique

 

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